Au Honduras Il est frappant de voir comment Maria Élena répond aux nombreuses situations problématiques dans son pays, au Salvador et avec des réfugiés aux États-Unis. À cause de la violence causée par les Maras, Maria Elena a accompagné de nombreuses personnes traumatisées entre autres des gens extorqués et menacés par les groupes armés. Elle a aussi formé des jeunes qui viennent de secteurs très violents et qui se sont réconciliés avec leur famille. Avec le soutien de l’IFHIM et de la Caritas Honduras, elle a pu accompagner de nombreuses personnes touchées par le deuxième tremblement de terre au Salvador. Elle a aussi soutenu l’équipe de Caritas National qui avait été touchée par un autre tremblement de terre en janvier de la même année.
Elle a également aidé des agents pastoraux de différentes régions du pays afin qu’ils puissent faire face à la situation difficile qu’ils traversaient pour pouvoir par la suite être des leaders pouvant en aider d’autres! Elle accompagne aussi les jeunes religieuses de sa congrégation qui travaillent dans les pays d’Amérique centrale qui à leur tour aident d’autres personnes. Elle continue à travailler avec des couples en difficulté et avec des gens de différents milieux qui demandent des accompagnements et des séances de formation. À Comayagua au Honduras en février 2011, un incendie a ravagé la prison, Elle a accompagné plusieurs familles qui avaient perdu des êtres chers (300 détenus avaient perdu la vie).
En 2015, elle a pu aider les personnes hispanophones vivant dans une paroisse aux États-Unis. Certains viennent de pays en guerre en plus de toutes les souffrances causées par leur situation d’immigrants. Beaucoup de gens ont vu leur capacité d’aimer et ont été guéris de leur culpabilité. Plusieurs se sentaient coupables d’avoir laissé des membres de leur famille dans leur pays d’origine. Les femmes ont pris conscience que leur seul but d’avoir émigré était d’améliorer les conditions de vie de leur famille et qu’elles ont risqué leur vie et se sont soumises à de grands sacrifices. Elles étaient heureuses de découvrir leur amour et leur capacité de surmonter les difficultés. Après le travail, elles ont dit qu’elles étaient libérées du poids de la culpabilité.